Echalote Longue prêt à la consommation - Palette de sacs de 20 KG

Présentation de notre gamme de Échalote fraîche

Notre gamme de Échalotes fraîches s'adresse aux grossistes, négociants en fruits et légumes et industries agroalimentaires à la recherche d'un produit calibré, soigné et disponible en volumes professionnels. Nous proposons plusieurs types de culture :

• Conventionnelles : récoltées à maturité, sélectionnées sur calibre, fermeté et taux de matière sèche.
• Non-traitées après récolte : pour répondre aux besoins spécifiques des distributeurs exigeant un produit brut et sans résidu post-récolte.
• Certifiées Bio : cultivées selon les standards de l'agriculture biologique, avec des itinéraires techniques respectueux du sol et du consommateur.

Idéales pour la vente en gros d'échalotes fraîches, notre offre s'adapte aussi bien aux besoins des distributeurs spécialisés qu'à ceux des professionnels de la transformation alimentaire.

Nos engagements pour un approvisionnement sans complication

Nous vous garantissons un approvisionnement agricole fluide et sans complication, avec des produits livrés directement depuis nos partenaires producteurs à des prix producteurs. Tous nos lots sont soumis à un contrôle qualité rigoureux et font l'objet d'une livraison soignée partout en France.

Grâce à une tarification dégressive selon les volumes, vous optimisez vos marges en achetant au bon moment. Notre service commercial réactif vous transmet un devis personnalisé sous 48h, accompagné de conseils gratuits pour adapter votre sourcing à vos contraintes logistiques et commerciales.

En tant que spécialiste en ail, oignon et échalote, nous mettons à votre disposition une offre large et lisible, pensée pour la réalité terrain des acheteurs en frais : gamme structurée, disponibilité vérifiée en temps réel, et accompagnement expert pour sécuriser chaque commande.

Panorama du marché français de l'échalote fraîche : volumes et flux commerciaux

Le marché français de l'échalote fraîche, un condiment incontournable dans nos cuisines, présente des spécificités et des évolutions constantes qui requièrent une attention particulière de la part des professionnels. La production nationale se situe annuellement entre 35 000 et 40 000 tonnes, avec une concentration notable en Bretagne et Pays de la Loire, représentant environ 80% des volumes français. Cette offre domestique, bien que significative, est complétée par des importations marginales hors saison pour assurer une disponibilité continue, provenant de pays variés tels que les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Chine ou le Maroc. La France se distingue également comme un exportateur majeur, écoulant jusqu'à 40% de sa production à l'étranger lors des bonnes années, principalement vers l'Italie et l'Allemagne.

Cycles de production et dynamiques de consommation : saisonnalité et évolutions récentes

La production française d'échalote avoisine les 50 000 tonnes annuelles, dont environ trois quarts sont des échalotes traditionnelles. La Bretagne demeure le principal bassin de production, générant près de 35 000 tonnes par an, avec une présence significative dans le Val de Loire. La récolte de l'échalote s'effectue généralement en été, vers la mi-juillet, et le produit peut être conservé plusieurs mois une fois séché. La commercialisation de la nouvelle récolte, l'échalote primeur, débute dès juin-juillet, parfois encore "demi-sèche" ou avec ses fanes vertes, avant que la campagne ne s'étende jusqu'au printemps suivant grâce à des techniques de stockage en chambres froides. Les échalotes rouges de type Jersey peuvent ainsi se conserver jusqu'en avril-mai de l'année suivante, tandis que les échalotes grises, plus délicates, ont une durée de conservation limitée à décembre de l'année de récolte. En fin de campagne, lorsque les stocks français s'amenuisent, le marché s'appuie sur des importations de contre-saison, notamment de l'hémisphère Sud, pour garantir un approvisionnement constant pour les négociants et distributeurs.

Concernant la demande, la consommation d'échalote a montré une hausse en Europe et en France au cours de la dernière décennie, notamment durant la période de la pandémie de Covid-19 où les ménages cuisinaient davantage. Cependant, un ralentissement est récemment observé sur le marché intérieur, influencé par le contexte économique, poussant les consommateurs à des arbitrages budgétaires en faveur d'oignons moins coûteux. Globalement, le marché français reste stable mais sous tension, avec un équilibre dépendant des exportations et d'une concurrence accrue des échalions. La consommation moyenne en France est d'environ 400g par personne et par an, avec un taux de pénétration des ménages en légère baisse, signalant un report vers l'oignon, moins onéreux. La demande connaît des pics saisonniers marqués, notamment lors des fêtes de fin d'année et du week-end pascal, périodes où l'échalote est très prisée pour l'élaboration de sauces et plats festifs. On observe également un regain d'intérêt estival pour les salades et grillades, ainsi qu'à l'automne lors des foires traditionnelles à l'ail et à l'échalote.

Segmentation variétale : échalote traditionnelle versus échalion

Distinction botanique et commerciale fondamentale

Le marché français distingue fondamentalement l'échalote traditionnelle, multipliée végétativement par bulbes, de l'échalion, issu de semis et parfois désigné comme "échalote de semis" ou "cuisse de poulet". Bien que l'échalion soit commercialisé sous l'appellation "échalote", il est botaniquement rattaché au groupe des oignons, contrairement à l'échalote traditionnelle qui appartient au groupe Allium cepa var. aggregatum. Environ trois quarts du volume d'échalotes consommées en France restent des échalotes traditionnelles. La production nationale d'échalotes traditionnelles, de 35 000 à 40 000 tonnes par an, implique environ 200 producteurs, principalement en Bretagne et dans la vallée de la Loire. L'offre en échalions, quant à elle, provient de quelques productions mécanisées et d'importations, notamment des Pays-Bas, en particulier en contre-saison. Une quinzaine à une vingtaine de variétés d'échalotes de semis sont commercialisées, constituant une concurrence grandissante pour la filière traditionnelle.

Typologie variétale et caractéristiques organoleptiques

L'échalote traditionnelle se décline en plusieurs types, dont la "Jersey" (rose cuivrée, allongée ou demi-longue, comme les variétés Jermor, Longor, Mikor) et l'échalote grise (plus petite, peau grise, très aromatique). La variété Longor est dominante, suivie par Jermor (originaire de Jersey, de type "cuisse de poulet") et Mikor. L'échalote rose allongée de type Jersey est la plus plébiscitée en France, alliant rendement et longue conservation. L'échalion, souvent appelé "bananeshallot" en anglais, présente un bulbe plus gros et homogène, sans division en caïeux. Visuellement, la distinction est ardue pour le consommateur non averti. Cependant, les professionnels s'accordent à reconnaître une saveur plus fine et constante (sucrée, légèrement piquante) à l'échalote traditionnelle, tandis que l'échalion, surtout de gros calibre, tend à se rapprocher de l'oignon, étant moins parfumé.

Positionnement concurrentiel et stratégies filières

L'échalote traditionnelle conserve sa suprématie dans les rayons français, particulièrement dans les circuits valorisant l'origine Bretagne/France. Elle bénéficie d'une image haut de gamme auprès des gastronomes et de nombreux restaurateurs, qui recherchent son goût et sa qualité intrinsèque. L'échalion, en revanche, gagne du terrain, notamment sur les segments industriels et à l'export, grâce à sa mécanisation intégrale, qui réduit significativement les coûts de production et offre des rendements supérieurs. Cela lui permet d'être vendu à des prix inférieurs de 20 à 30% par rapport à l'échalote plantée. Les grossistes et acheteurs professionnels sensibles au prix, comme la restauration collective ou les industriels du surgelé, se tournent ainsi vers ces "fausses échalotes". Face à cette concurrence, la filière traditionnelle, portée par des acteurs comme le Collectif de l'échalote traditionnelle en Bretagne, œuvre pour faire respecter la réglementation sur la dénomination "échalote" et sensibiliser les clients professionnels à l'authenticité du produit. Des démarches de labellisation, dont l'IGP "Échalote d'Anjou" déjà existante et l'IGP "Échalote de Bretagne" en cours, visent à garantir l'origine et la qualité supérieure, assurant ainsi un segment premium pour ce produit du terroir.

Modalités de commercialisation : conditionnements et calibrages professionnels

Formats de conditionnement selon les circuits de distribution

Sur le marché de gros comme en distribution, l'échalote fraîche se commercialise principalement sous deux formes : en vrac ou en conditionné. La vente en vrac est souvent réservée aux échalotes calibrées de taille moyenne à grosse, présentées en cagettes ou en vrac de rayon pour les détaillants. La majeure partie de la distribution grand public passe par des conditionnements pré-pesés, tels que des filets plastiques de 250g ou 500g pour la vente au détail, ou des sachets filet de 1kg ou 2,5kg pour la restauration. Les grossistes s'orientent vers des sacs de 5kg ou 10kg, le standard à l'expédition en Bretagne étant l'échalote longue traditionnelle calibre 35-50mm en filet de 5kg. Des petits colis de détail, comme des barquettes carton ou bois pour les échalotes bio ou grises haut de gamme, sont également disponibles. Néanmoins, le filet plastique demeure la présentation la plus répandue en supermarché, souvent complétée par la mention de l'origine et du calibre.

Une forme spécifique apparaît en début de saison : l'échalote en bottes, dite "primeur". Ces jeunes échalotes, récoltées avant maturité complète et vendues avec leurs fanes vertes, sont présentées en petites bottes ficelées d'environ 150g. Ce produit saisonnier, disponible en mai-juin, est très prisé pour sa fraîcheur et sa saveur douce, idéal en salade, et se trouve principalement sur les marchés locaux et dans les rayons primeurs des enseignes haut de gamme.

Standards de calibrage et exigences dimensionnelles

Quant aux calibres, le marché français privilégie les bulbes de taille moyenne à grosse, tout en respectant les dimensions typiques de l'échalote. La majorité des échalotes traditionnelles commercialisées se situent dans une fourchette de 20/25mm à 45/50mm de diamètre. Les calibres standards pour l'échalote longue rose incluent souvent les catégories 30-50mm ou 35-50mm, courantes dans les filets. Les bulbes trop petits sont moins appréciés pour leur aspect et la difficulté d'épluchage, tandis que les calibres excessifs sont également déconseillés. En effet, par accord interprofessionnel, les échalotes de plus de 55mm de diamètre sont exclues de la commercialisation en raison de leur sensibilité accrue aux maladies et d'une moins bonne tenue en conservation. Le consommateur français associe l'échalote à un bulbe relativement petit et allongé, et des très gros bulbes pourraient être assimilés à des oignons. Les très gros calibres (>55mm) sont donc écartés ou vendus à part, tandis que les petits calibres (<25mm) sont souvent orientés vers la replantation ou la transformation industrielle.

Normes qualité et optimisation logistique : critères d'évaluation professionnels

Référentiel qualité réglementaire et catégories marchandes

L'échalote fraîche destinée au commerce doit impérativement respecter des normes de qualité strictes, définies par l'Arrêté du 16/01/2007. Tous les bulbes, quelle que soit leur catégorie, doivent être sains, entiers, propres, exempts de moisissure, d'odeur anormale ou de germe visible au moment de la vente. La présence de pourriture, de taches de mildiou ou une souplesse excessive sont rédhibitoires. De surcroît, les échalotes doivent être suffisamment sèches en surface pour assurer une bonne conservation et prévenir le développement fongique.

On distingue principalement deux catégories marchandes :

• Catégorie I : regroupe les échalotes de bonne qualité, conformes à la forme et à la coloration typiques de la variété. Les bulbes de cette catégorie doivent être fermes, sans trace de tige creuse ou épaissie (col dur), et sans déformation anormale. De légères fissures superficielles sont tolérées si elles n'affectent pas la conservation. En pratique, la quasi-totalité des échalotes "de table" vendues en supermarché ou à l'export sont de catégorie I.
• Catégorie II : offre une tenue minimale mais une qualité inférieure. Ces échalotes peuvent présenter des défauts d'aspect plus marqués (forme ou couleur moins typiques, petites meurtrissures, cicatrices de chocs, légères marques de parasites). Elles doivent néanmoins rester aptes au transport et à la conservation, et sont principalement utilisées pour des circuits de moindre exigence (ex. industrie, ventes locales). Une catégorie "Extra", bien que non normalisée, est parfois utilisée par certains opérateurs pour des lots d'une présentation irréprochable.

Spécifications techniques de calibrage et homogénéité

Le calibrage de l'échalote est déterminé par le diamètre maximal du bulbe. Les normes exigent un diamètre minimal de 15mm (10mm pour les variétés grises plus petites). Une homogénéité est requise dans chaque colis : l'écart entre le plus petit et le plus gros bulbe ne doit pas excéder 20mm pour les bulbes de 20mm ou plus, avec une tolérance réduite à 10mm pour les petits bulbes. Après le tri, les échalotes sont généralement conditionnées rapidement en filets ou sacs afin de minimiser les manipulations. Leur robustesse relative, due à leur tunicage sec, leur permet de supporter un transport efficace à travers la France et l'Europe, généralement par palettes de sacs ou colis bien ventilés.

Gestion de la conservation et stratégies de valorisation

L'échalote est un produit frais à longue conservation. Dans des conditions optimales, elle peut être conservée plusieurs mois après récolte sans traitement spécifique. Après un séchage initial d'environ trois semaines post-récolte pour réduire l'humidité et fixer les pelures, la marchandise est maintenue au frais (0-4°C pour bloquer la germination) et au sec. Les échalotes traditionnelles peuvent ainsi se garder jusqu'au printemps suivant (avril-mai), tandis que les échalotes grises germent plus tôt et se conservent généralement jusqu'en décembre. Pour le commerce de détail, l'absence de DDM est courante, bien que certains conditionneurs ajoutent une DLUO indicative, calée sur la fin de saison de commercialisation, généralement 6 à 9 mois après la récolte. Les négociants gèrent les flux via la frigo-conservation, sortant progressivement les stocks pour étaler l'offre.

Dans un contexte de concurrence exacerbée, l'origine et le mode de production constituent des arguments clés de différenciation. La filière a ainsi investi les signes de qualité : l'IGP "Échalote d'Anjou" protège depuis 2014 les échalotes traditionnelles produites en Maine-et-Loire, certifiant qu'elles sont issues de bulbes plantés et récoltés manuellement dans leur terroir. Fort de ce succès, le collectif breton de l'échalote traditionnelle a initié une démarche pour obtenir l'IGP "Échalote de Bretagne", avec un objectif d'ici 2027, et vise également un Label Rouge pour une qualité gustative supérieure. Ces distinctions visent à valoriser l'échalote traditionnelle sur le marché, en rassurant le consommateur sur l'origine France et la méthode de production artisanale. Outre les labels officiels, des marques collectives comme "Prince de Bretagne" et la mention systématique de l'origine France renforcent l'identité du produit. Le segment biologique, représentant environ 5% des volumes, est également en croissance, avec des prix producteurs généralement plus fermes que le conventionnel.

Analyse tarifaire et stratégies d'approvisionnement : optimisation des achats en contexte volatil

Évolution saisonnière des prix producteurs et grossistes

Les prix de l'échalote sont sujets à des variations saisonnières et liées à la disponibilité. À la production (stade expédition Bretagne), le prix de base oscille généralement entre 0,80 et 1,00 € le kilo en début de campagne, période d'abondance estivale. En fin de campagne, lorsque les stocks diminuent, le prix producteur tend à se raffermir, pouvant atteindre 1,50 €/kg, voire 1,80-2,00 €/kg certaines années en sortie d'entrepôt réfrigéré. Pour la campagne 2023-2024, l'échalote traditionnelle longue Bretagne Catégorie I a évolué de 1,2 €/kg en automne 2023 à 1,9 €/kg au printemps 2024.

Au niveau des marchés de gros, les marges logistiques et la raréfaction en fin de saison amplifient ces prix. Les relevés du RNM indiquent qu'au MIN de Nantes, le cours moyen de l'échalote longue Catégorie I se situait entre 1,6 et 1,8 €/kg durant l'été 2024, grimpant à 2,5 €/kg en fin d'hiver et atteignant environ 3 €/kg au printemps 2025. D'autres marchés, comme Rungis et Lyon, affichent des tendances similaires, avec des prix oscillant entre 2 et 3 €/kg au stade grossiste en fin de période. Le segment biologique se valorise nettement plus, atteignant par exemple 4-5 €/kg à Rungis en fin de saison 2024-25, et même 6,50 à 6,62 €/kg HT pour l'échalote bio en gros sur certains marchés. Cette différence tarifaire reflète une demande soutenue pour ce segment, compensant les contraintes de production plus importantes.

Facteurs de volatilité et recommandations d'achat

La volatilité des prix est une caractéristique du marché : les années de faible récolte voient des hausses de cours significatives, tandis que la surproduction peut entraîner une chute des prix, rendant la campagne peu rémunératrice pour les producteurs. Le kilo peut alors tomber sous 1 € au départ champ en cas de surplus. La filière reste donc fortement dépendante des aléas de production et de la concurrence, qu'elle soit interne avec l'échalote de semis ou externe avec l'oignon pour certains usages. Les négociants en fruits et légumes doivent ainsi suivre attentivement ces indicateurs de volume et de prix pour adapter leurs achats, en gardant à l'esprit un marché bien approvisionné mais exigeant une segmentation claire et une valorisation de l'authentique échalote française.